Le week-end culturel est organisé en début d'automne et est ouvert à tous les membres de l'association, choristes ou randonneurs.
Ces dernières années, ces aventures nous ont emmenés en baie de Somme, à Bruxelles, Lyon, Dijon, Caen, Le Havre, Reims.
Nous étions 49 à nous retrouver, tôt le samedi 5 octobre 2024, et à nous installer dans un car que notre conducteur dirigera avec souplesse, lors de ce séjour dans la région de Blois.
Ce samedi fut ensoleillé.
Vers 10h30 nous étions à Trôo, pour une visite guidée de ce village troglodyte qui domine le Loir : terrasses étagées, ruelles, escaliers, caves, et un écomusée troglodytique évoquant l’habitat bien pauvre d’autrefois. Un artiste peintre nous a permis de visiter son logement troglodyte, fort bien aménagé.
Après le pique-nique que chacun avait apporté, pris en contre-bas du village, de l’autre côté du Loir, nous fîmes quelques pas et ce fut la découverte de la petite église romane Saint-Jacques-des-Guérets et surtout de ses fresques du 12ème siècle.
Reprenant le car, ce fut un rapide trajet vers Montoire-sur-le-Loir, pour découvrir « Musikenfete », musée des musiques traditionnelles, installé dans un bâtiment du 15ème siècle. Une guide passionnée et passionnante nous a présenté des instruments du monde entier, puis des constructions sonores étonnantes que nous avons pu faire sonner. Un concert était par ailleurs proposé par un artiste bolivien.
Les oreilles emplies de sons, nous avons repris la route pour Blois, où nous avions notre hôtel. Après une visite libre de la ville (vieux quartiers, escalier Denis Papin) un très bon dîner nous attendait dans un restaurant privatisé.
Le lendemain matin, par un temps très pluvieux, départ pour le Domaine de Chaumont-sur-Loire, où se déroule le Festival International des Jardins. Cette humidité ne nous a pas empêché d’admirer les créations temporaires sur le thème « Jardin Source de Vie », tout d’abord avec guides, puis tranquillement, un peu à l’aventure.
Après un repas libre sur place, retour vers Blois, afin d’y visiter le Château, avec des guides parfaits, sachant faire revivre devant nous Louis XII, François Ier, Catherine de Médicis et les derniers Valois.
L’après-midi étant bien avancée, il était l’heure de revenir vers la région parisienne.
Nous étions 43 partis samedi 23 septembre sur les traces de la Guerre de 14-18 et à la découverte de Reims.
La première halte a été au Musée de la Grande Guerre à Meaux, où sont conservés des milliers d’objets relatifs à cette guerre, provenant de la collection d’un passionné de cette période. Objets en tout genre incarnant la haine entre les peuples français et allemand, uniformes militaires, engins de guerre, reconstitution de tranchées, armes, ustensiles médicaux,… tous ces objets mis en scène nous ont plongés dans cette époque terrible, décrite avec passion par nos deux guides.
Quelques rares gouttes de pluie ne nous ont pas empêchés de pique-niquer dans le jardin autour du musée avant de reprendre la route vers Reims. Tout le week-end s’est ensuite déroulé sous un magnifique soleil.
A tout seigneur, tout honneur, nous avons commencé la visite de Reims par celle de la cathédrale Notre-Dame où nous avons pu admirer la somptueuse façade, les vitraux de diverses époques dont un de Chagall, la dentelle de pierre des chapiteaux,… bref, tous les petits et grands détails et l’histoire de cette magnifique cathédrale remarquablement racontés par nos deux guides de la ville.
Après une déambulation libre, nous nous sommes retrouvés tous aux 3 Brasseurs pour un dîner un peu long mais bon et amical.
Dimanche matin, les mêmes guides nous ont fait découvrir le centre ville de Reims en grande partie détruit durant la Grande Guerre et reconstruit dans les années 1920-1930, d’où la présence de nombreuses constructions Art Déco. D’autres époques sont aussi représentées, avec notamment des vestiges romains. Pour plusieurs d’entre nous, ce fut la découverte d’une très belle ville que nos visites précédentes ne nous avaient pas révélée.
Une fois rassasiés, nous avons repris la route pour rejoindre le Chemin des Dames, lieu stratégique car situé au sommet d’une crête entre les vallées de l’Aisne et de l’Ailette, et par conséquent très disputé lors de la guerre de 14-18. D’abord parcours en car qui nous a fait passer par la Ferme d’Hurtebise, le monument des Basques, la Nécropole de Craonnelle, les vestiges de Craonne enfouis sous la verdure; ensuite visite de la Caverne du Dragon, ancienne carrière qui représente le triste décor de la « guerre souterraine », où sont conservés presque intacts les stigmates des affrontements. Lesquels ont duré toute la guerre, la caverne ayant été occupée surtout par les Allemands mais reprise épisodiquement par les Français. Là encore, c’est un guide passionnant (un seul pour tout le groupe) qui nous a fait plonger au cœur de cette tragédie qu’a été cette « grande » guerre, grande surtout pour tous les désastres qu’elle a provoqués.
C’est le cœur un peu serré par cette évocation mais tout de même contents de notre week-end que nous sommes ensuite rentrés.
Amitiés,
Mariette et Ernesto
Nous étions 41 à nous retrouver, tôt le samedi 24 septembre 2022, pour nous installer dans un car que notre conductrice Isabelle conduira avec efficacité lors de ce séjour dans le Loiret. Les prévisions météorologiques étaient bien médiocres. Heureusement, elles étaient fausses. Pas de pluie, et même du soleil.
Dès notre arrivée à Briare, vers 10 heures, nous avons visité le Musée des 2 Marines et du Pont-Canal, accompagnés par deux guides fort compétentes (nous serons toujours répartis en 2 groupes lors de toutes les visites guidées durant ce séjour). Elles ont « raconté » la Loire, la beauté du fleuve, les difficultés de navigation, la construction du canal de Briare, et du canal latéral à La Loire, et enfin la construction du pont-canal. Nous avons découvert les nombreux et rudes métiers de la batellerie, et de tous ceux qui, en ville, y sont associés.
Après cette visite, nous nous sommes installés dans un « petit train touristique » privatisé. Nous avons ainsi parcouru la ville longeant la Loire, passant à proximité d’écluses, empruntant le chemin de halage du canal, avec pour finir la découverte du pont-canal.
Ce pont-canal, le plus long du monde jusqu’en 2003 (plus de 600m), a été construit vers 1890. Passant au-dessus de la Loire, il relie le canal latéral à la Loire, situé rive gauche, au canal de Briare, situé rive droite, évitant aux péniches la traversée dans le lit de la Loire, traversée très dangereuse, et parfois impossible (sécheresses ou crues). Cet ouvrage d’art remarquable, surplombant le fleuve royal, compte parmi les joyaux du patrimoine industriel de France.
Nous avons pique-niqué à proximité de ce pont canal, puis circulé dessus (2 chemins de halage longent la cuvette emplie d’eau (5,50m de large, 2,20m de profondeur).
Après le pique-nique que chacun avait apporté et un petit café bienvenu au bord du pont-canal, nous sommes remontés en car pour aller visiter le château de Sully-sur-Loire. Il s’agit d’un fort beau château, dont Maximilien de Béthune, mieux connu sous le nom de Sully, principal ministre du roi Henri IV, fit l’acquisition en 1602. Nous devions y faire une « visite théâtralisée ». Nous ne fûmes pas déçus. Selon le groupe, un jeune homme ou une jeune femme en costume d’époque nous on fait visiter avec humour ce château, avec pour thème son histoire dans cette période difficile, violente, avant et après 1600.
De retour dans le car, ce fut un rapide trajet vers l’oratoire de Germigny-des-Prés, afin d’y découvrir et admirer une mosaïque carolingienne (elle date de 800 environ), la seule datant de cette lointaine époque en France. Avec 130 000 petits cubes de verre, elle représente l’arche d’alliance, coffre qui dans la Bible, contient les tables de la loi (les 10 commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï.
Après ce court arrêt, nous avons repris la route pour Montargis, où nous avions notre hôtel et son restaurant. Soirée très agréable autour d’un apéritif en extérieur, suivi d’un bon dîner.
Le lendemain matin, par petits groupes munis d’un plan, visite libre du centre-ville permettant de découvrir les nombreux canaux et petits ponts de cette « Venise du Gâtinais ». Beaucoup n’ont pu s’empêcher de faire une halte gourmande à la Maison de la Prasline (spécialité de Montargis).
En fin de matinée, Isabelle nous mena au château de Chamerolles. Nous y avons d’abord pique-niqué, confortablement installés sous une belle charpente, avec tables et bancs.
Ce château était en ruines lorsque le Département du Loiret en fit l’acquisition, en 1987. De considérables travaux furent entrepris et en 1992 il reprit grande allure. C’est un beau château à l’origine médiéval, et transformé à l’époque Renaissance. Et, tout en le remeublant, il y a eu pour le visiter un thème original : l’hygiène du 16ème siècle à nos jours pour la haute société, et la promenade des parfums. Nos 2 groupes ont eu à nouveau des guides passionnés et passionnants.
Après la visite, nous avons découvert un beau parc et les jardins potagers du château.
Tout a une fin. C’était l’heure de revenir vers la région parisienne.
Après une semaine riche en rebondissements, notre effectif est passé de 45 à 43, puis 41, puis 39 puis 40 … !
Nous étions 39 à nous retrouver, tôt le samedi 2 avril 2022, pour nous installer dans un car confortable, que notre conducteur Fred conduira avec prudence, souplesse. Et à 13h notre « lève-tôt » est arrivée tranquillement par le train, et notre chauffeur est allé la chercher à la gare afin qu’elle profite de ce beau WE.
Dès notre arrivée au Havre, nous avons rejoint un embarcadère afin de monter à bord d’un bateau : il s’agissait de visiter une partie du port, en particulier Port 2000 et de longer avec notre frêle esquif de gigantesques porte-conteneurs et d’observer le chargement ou déchargement de ces impressionnantes boîtes.
Après le pique-nique que chacun avait apporté, nous avons découvert le « quartier Perret » construit après la seconde guerre mondiale sous la direction d’Auguste Perret : immeubles, avenues, Hôtel de Ville et sa place, et la superbe église St Joseph.
De retour dans le car, ce fut un très rapide trajet vers notre hôtel. Après installation, chacun avait temps libre, et en profita pour se promener en centre-ville et rejoindre tranquillement le lieu de notre diner. Installés autour de deux grandes tables, nous avons profité de spécialités normandes.
Le lendemain, dimanche matin, certains découvrirent la Maison de l’Armateur, d’autres le MuMa. A nouveau des visites passionnantes.
Après un rapide pique-nique, reprenant le car, nous quittions Le Havre pour aller à Jumièges et visiter les très impressionnantes ruines de l’abbaye bénédictine.
Après toutes ces visites, réalisées avec des guides très compétents, ce fut le retour vers la région parisienne.
Question météo, nous avons eu de la chance : certes vent et froid, mais parapluie inutile, et parfois du soleil.
Et pour ceux qui n’ont pas vu le presque coucher du soleil sur la plage avant le diner, la photo est dans la galerie d'images ci-dessous!
Nous étions 46 à nous retrouver, tôt le samedi 28 septembre 2019, pour nous installer dans un car confortable, que notre conducteur François dirigera avec prudence et souplesse.
Notre première découverte, vers 10 heures : le Centre Historique Minier de Lewarde, non loin de Douai. Tout d’abord, une visite libre du musée (toute l’histoire du charbon, de son extraction, de la vie et du travail du mineur, sans oublier les accidents et catastrophes qui eurent trop souvent lieu), puis une visite guidée (reconstitution très réaliste de galeries de mines et du travail du mineur de fond), et pour finir un entretien avec un ancien mineur. Chacun de nous fut passionné et très impressionné par les commentaires de nos guides.
Après un rapide pique-nique, départ pour le Cateau-Cambrésis, où certains avaient choisi de visiter le musée Matisse (ce peintre est natif du Cateau), tandis que d’autre étaient intéressés par le musée de la bière. Des guides compétents ont su accompagner nos différents groupes.
Ce fut ensuite un rapide trajet pour Saint-Quentin, pour dîner et passer la nuit. Dans un cadre très agréable, un très bon apéritif a précédé un repas fort agréable (spécialités régionales). Quant à l’hôtel, situé lui aussi en centre ville, il a permis à chacun de reprendre des forces.
Le lendemain dimanche, notre conducteur nous a mené, par un trajet d’une trentaine de kilomètres, jusqu’au familistère de Guise, œuvre d’un entrepreneur visionnaire : Godin. Ce fut pour beaucoup d’entre nous, presque tous, la découverte d’une étonnante utopie réaliste, créée vers 1860-1880. Avant de visiter les bâtiments, deux guides ont expliqué de façon remarquable les idées, les projets et les réalisations de Jean Baptiste Godin.
L’après midi fut consacrée à la découverte de quelques églises fortifiées de la Thiérache. Très peu d’entre nous connaissaient cette région terriblement meurtrie lors d’incessants mouvements de troupes et de combats, tout au long des 16ème et 17ème siècles, et dont les habitants se réfugiaient dans les églises qu’ils avaient fortifiées. Nous avons vu les églises de Beaurain (superbe dans sa solitude), de Plomion (impressionnante), de Jeantes (très belles fresques expressionnistes peintes en 1962 par le néerlandais Charles Eyck), de Parfondeval (la salle de refuge y est accessible), de Montcornet (la plus grande).
Après ces visites, denses, variées, il ne restait plus à notre groupe que d’être tranquillement ramené vers la région parisienne.
Nous étions une quarantaine de courageux à nous lever très tôt le samedi 22 septembre 2018, pour nous installer dans un car, que Fernando conduira avec souplesse durant le week-end. Quelques jeux et faits historiques, comme le récit sur la vie truculente du Chanoine Kir, ont permis d’animer les différents trajets.
Première visite samedi en fin de matinée : Noyers sur Serein dans l’Auxerrois. Une guide compétente et très agréable nous a fait découvrir, sous le soleil, ce très beau village médiéval.
Après un agréable pique-nique, départ pour Dijon, au Musée de la vie bourguignonne. Musée très intéressant, qui fait revivre le passé. Rapide installation à l’hôtel, situé à 10 minutes à pieds du centre ville, ce qui a permis à certains de découvrir ensuite le vieux Dijon et de faire quelques emplettes (moutarde, pain d’épices …).
A 19h30, dîner au Caveau de la Porte Saint Guillaume : malgré un service un peu lent, menu bourguignon de qualité, précédé d’un très bon apéritif (kir bourguignon, verrines et gougères). Atmosphère chaleureuse.
Le lendemain dimanche, départ de l’hôtel avec 2 guides de l’Office de tourisme, pour une visite instructive, très bien commentée, du vieux Dijon, visite prenant fin dans le Palais des ducs de Bourgogne, où l’on a admiré les cénotaphes de Philippe le Hardi et Jean sans Peur. Certains auraient aimé visiter davantage le Musée des Beaux Arts dans ce Palais.
Après un déjeuner libre, retour dans le car, et nous quittons Dijon pour notre dernier rendez-vous : le chai « La Cave du Maître de Poste » à Saint Bris-Le-Vineux. A nouveau visite très intéressante, sous la houlette du jeune vigneron passionné, suivie d’une dégustation de ses vins.
En fin de soirée, retour vers la région parisienne, avec du vent et de la pluie, ce qui nous avait été épargné durant toutes nos visites.
Merci à Bénédicte et Jean-Michel pour ce beau compte-rendu!
Le déplacement s’est effectué avec le Thalys vers la Gare du midi à Bruxelles, puis métro et séjour dans un magnifique Hôtel THON, luxueux, mais à un tarif modéré le week-end. De nombreuses visites ont été organisées, dont le Parlement Européen, une visite guidée à Saint Gilles Art Nouveau, puis sur Bruxelles 1695 et La Grande Place, le Musée des Instruments de musique, le Musée l’Atomium, le Centre Belge de la bande dessinée, la rue des Petits Bouchers le Musée de Magritte. Le samedi soir, apéritif et dîner typique et délicieux (en Belgique, on dit plutôt «souper») au Chetney’s Brasserie, dans un cadre magnifique dans la vieille ville. Le soleil était de la partie, nous avons beaucoup marché, mais nous avons pu aussi nous asseoir autour de moules/frites accompagnées de bière (ou pas).
Voici une sélection de photos prises lors de notre week-end à Bruxelles, qui a rencontré l"enthousiasme unanime des participants et a fait mentir le dicton français qui prétend qu'il pleut en Belgique...